Saints du Pas de Calais

Martyrologe local

 

 

 

 

Biographie de quelques saints du Diocèse d'Arras

 

Leur nom est resté dans la liturgie locale, ou a laissé des traces dans la topographie. Au cours des siècles, leur histoire s'est parfois (souvent) enjolivée de légendes. L'historien retiendra la sympathie des populations manifestée à leur égard. Le croyant pourra retenir que les biographes ont souvent voulu raccrocher quelque fait de leur vie à celle de Jésus-Christ ou de personnages cités dans l'Écriture. Le curieux pourra découvrir la trace d'un passé chrétien, là où il ne discerne que pure anecdote, le grincheux pourra parcourir parchemins et dictionnaires à la recherche des inexactitudes ou de la légèreté des notices. Quant à l'homme avisé, il pourra retenir pour lui telle ou telle parole et en faire nourriture pour la conduite de sa propre vie. 

 

SAINT AMAND

Évêque, fête le 7 février

Du latin “digne d’être aimé”, né en Aquitaine, Amand reçut une formation littéraire et monastique dans l'île d'Yeu, puis à Tours et à Bourges, où il vécut pendant quinze ans en reclus. Sa vie missionnaire commença à la suite d'un pèlerinage à Rome. Il lui arriva d’être battu jusqu’au sang et jeté dans la rivière par ceux qu’il voulait convertir. Sacré évêque vers 630, il parcourut les régions de la Flandre et du Brabant. II s'installa à l'abbaye d'Elnone, aujourd'hui Saint-Amand-les-Eaux, qui lui servait de base pour ses pérégrinations apostoliques. II y mourut nonagénaire, le 6 février 675 ou 676. Patron des brasseurs

 

SAINT AUBERT

Évêque, fête 12 décembre

Saint Aubert fut évêque d'Arras et de Cambrai de 633, date probable de sa consécration épiscopale , à 669, date de sa mort. Il semble que l'on doive lui attribuer la fondation de l' abbaye de Saint-Vaast d'Arras. Il fut en relations avec saint Landelin, sainte Waudru, sainte Aldegonde et saint Ghislain. Saint Aubert est ordinairement représenté en Belgique, ayant près de lui un âne, chargé de deux paniers remplis de pain, et portant à son cou une bourse destinée à recevoir le prix de la livraison. Cela pourrait expliquer qu'il soit le patron des boulangers.

 

SAINTE AUSTREBERTHE

 

Vierge, fête le 9 février

 Née à Marconne près d'Hesdin, Austreberthe reçut le voile des vierges des mains de saint Omer. Moniale de l'abbaye de Port-le-Grand, en Ponthieu, elle fut choisie comme abbesse du monastère de Pavilly, près de Rouen. Son souci d'une stricte observance lui valut beaucoup d'oppositions dans l'exercice de sa charge. Elle mourut le 10 février 704. Ses restes furent transportés à Montreuil, où un monastère prit son nom.

 

SAINTE BARBE

 

Vierge et martyre, fête le 4 décembre.

 On ne connaît de sainte Barbe que ce que la légende a transmise. Elle serait née à Nicomédie. Fort belle et de riche famille, elle fut enfermée par son père dans un palais, pour éviter les importuns jusqu'à son mariage. Seuls des philosophes vieux et des poètes âgés pouvaient converser avec elle. Leurs conversations ne purent que la confirmer de l'absurdité de la religion païenne. Instruite du christianisme et baptisée par Valentinien, disciple d'Origène, elle refuse le mariage et jette par la fenêtre statues et objets de la religion païenne. Son père Discorus, exacerbé la traîne au tribunal de Marcien, qui ordonne les pires tortures jusqu'à ce que son père la décapite. Le feu du ciel serait tombé sur ses persécuteurs. Peut-être faut-il relier le nom de sainte Barbe à celui de barbares. .. une manière pour les chrétiens d'évoquer, sous le nom d'une personne symbolisant l'Église, l'ensemble des souffrances et tortures endurées par les chrétiens sous l'empire romain de l'époque.

 

Le père Rouillard, de Wisques a résumé ainsi sa biographie:  
Elle aimait Dieu, beaucoup et trouvait inutile de se marier. Son père déçu lui coupa la tête, mais tomba foudroyé. En Orient, on ne sait plus quand. Mais tout le monde sait que sainte Barbe, à cause de la foudre, est patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers; et à cause de son nom, des brossiers, des chapeliers et des tapissiers. On l'invoque même en Haute-Saône pour avoir des enfants frisés..

 

SAINT BENOÎT-JOSEPH LABRE 

pèlerin, fête le 16 avril

 "Les couvents l'avaient refusé, mais la route l'accueillit et le mena loin!" Benoît-Joseph Labre, est né à Amettes. Après des essais de vie religieuse, il se fit ermite pèlerin et vécut dans la pauvreté et l' humilité. Il parcourut ainsi la France, l'Italie, l' Espagne, avant de se fixer à Rome où il passait la majeure partie de son temps en prière dans les églises. Il mourut âgé de 35 ans, le mercredi saint 16 avril 1783 à Rome, près de l'église Sainte Marie aux Monts. ll est le patron des personnes déplacées et des gens inadaptés. Une neuvaine a lieu à Amettes, chaque année, la dernière semaine d'août.

 

SAINTE BERTHE

Fête le 4 juillet

Berthe naquit dans la région de Thérouanne. Après la mort de son mari, elle se consacra à Dieu et se retira avec deux de ses filles, Gertrude et Déotile à Blangy-sur-Ternoise où elle fonda un monastère dédié à la Vierge Marie. Elle y vécut en recluse dans la prière et la contemplation. Elle mourut le 4 juillet 725.

 

SAINTE BERTILLE 

Fête le 11 octobre

Veuve, recluse à Maroeuil, au diocèse d’Arras (vers 687). Issue d'une famille noble du soissonnais, elle consacrait sa vie à la prière, à la méditation de la Parole de Dieu et à subvenir aux besoins des malheureux. Sollicitée par ses parents elle accepte le mariage mais continue sa vie comme auparavant. Veuve et sans enfants, elle distribue ses biens aux pauvres et à l’Eglise. Elle se retire à Maroeuil où elle ne garde qu’une propriété près de l’église. Elle y construit une modeste habitation. Elle y passa plusieurs années dans la solitude, la pénitence, et surtout dans l’exercice continuel de l’oraison, jusqu’à ce qu’une nuit, rentrée dans sa demeure après des prières plus longues, et fatiguée de veiller, elle y fut saisie d’une maladie qui la conduit au tombeau. A Maroeuil (62) on l’invoque pour voir clair. Une source lui est dédiée.

 

SAINT BERTIN

Abbé fête le 5 septembre

Son nom signifie "le brillant". Né dans la région de Coutances, d'abord moine de Luxeuil, Bertin, accompagné de saint Mommelin son diocèse et de saint Ebertramme, vint se mettre au service de saint Omer, évêque de Thérouanne, pour travailler à la conversion des Morins. Il reçoit la direction du monastère qu'il avait fondé dans le domaine de Sithiu à Saint-Omer. Pendant près de quarante ans, saint Bertin présida aux destinées de l'abbaye qui prit par la suite le nom de Saint- Bertin. Il mourut un 5 septembre vers 698

 

Saint Druon Saint Druon   DRUON

 

Saint Druon (ou Drogon), né à Épinoy (aujourd'hui Carvin-Épinoy, Pas-de-Calais) vers 1118; mort à Sebourg (62) le 16 avril 1189. Il s'était loué comme berger chez une riche paysanne de Sebourg, dans le souci de se consacrer à la solitude et de la prière. Après six ans de ce métier, il partit pour Rome en pèlerinage; il s'y rendit neuf années de suite, visitant en route les principaux sanctuaires de France et d'Italie. Une" rupture d'intestins " qu'il se fit mit fin à ses voyages. Sur sa demande, les paroissiens de Sebourg lui construisirent une cellule de reclus au chevet de leur église; de là, il pouvait adorer le saint sacrement. Il y passa les trente ou quarante dernières années de sa vie. Lorsqu'il mourut, ses compatriotes d'Épinoy vinrent chercher son corps; mais le chariot qui l'emportait ne put jamais sortir du village; de sorte que les reliques de saint Druon restèrent à Sebourg, où elles sont encore. Il est le patron des bergers.

 

SAINT ÉLOI

Évêque, fête le 1er décembre

Né à Chaptelat (Haute-Vienne) vers 588 ; mort à Noyon (Oise) le 1er  décembre 660, saint Éloi avait appris le métier d’orfèvre à Limoges. Il exerçait à Paris, quand le roi Clotaire II lui envoya de l’or pour faire un trône. Il en fabriqua deux au lieu d’un, ayant eu de l’or en trop et ne voulant pas se l’approprier. Son esprit d'épargne et ses talents le désignèrent à la faveur de Clotaire II et surtout de Dagobert 1. Conseiller du roi et chargé de la frappe des monnaies, il portait un intérêt spécial aux monastères. Après la mort de Dagobert, il se prépara aux Ordres et fut ordonné prêtre. La vacance du siège de Noyon-Tournai le fit choisir comme évêque, et pendant vingt ans il poursuivit dans nos régions l’œuvre de pénétration chrétienne chez les Frisons, entreprise par saint Amand. Saint Éloi mourut  à Noyon, le 1 décembre 660.

Sa popularité a traversé les siècles, grâce à la chanson que tous connaissent et qui commence ainsi :

Le bon roi Dagobert avait mis sa culotte à l'envers.

Le grand saint Éloi lui dit: a mon roi !

Votre majesté est bien mal culottée.

-C'est vrai, lui dit le roi, je vais la remettre à l'endroit.

 

Éloi était orfèvre à Paris, quand Clotaire II lui envoya de l'or pour faire un trône. Il en fabriqua deux au lieu d'un, ayant eu de l'or en trop et ne voulant point se l'approprier. Le roi fut si édifié qu'il le nomma son" grand monétaire », comme s'appelait alors l'officier royal chargé de frapper les monnaies. A la mort de Clotaire, Éloi devint le conseiller et l'ami de Dagobert 1er, surnommé" le Salomon des Francs » (629-639). Celui-ci ne prenait aucune importante décision sans le consulter. Il lui permettait de prier et de faire autant de bien qu'il voulait, notamment de racheter les prisonniers, d'affranchir les esclaves, de fonder des monastères (Solignac, en son pays limousin; Paris). Dans ses moments libres, l'ancien orfèvre ciselait de belles châsses pour sainte Geneviève, saint Martin et d'autres saints de la Gaule.

Conseiller et confesseur de Dagobert, Éloi l’invitait à plus de modestie et moins d’aventures amoureuses. La chanson traduit ainsi :

Quand Dagobert mourut, le diable aussitôt accourut.

Le grand saint Éloi lui dit: ô mon roi!

Satan va passer; il faut vous confesser.

-Hélas ! lui dit le roi ,. ne pourrais-tu mourir pour moi ?

 

Deux ans plus tard, en 641, Éloi était ordonné prêtre et devenait évêque de Noyon-Tournai. Il travailla à la conversion des Frisons, ses diocésains du Nord. Il continua à fonder des abbayes et à se faire aimer. Lorsqu’elle apprit qu’il était mal, sainte Bathilde, la reine détrônée qu’il avait soutenue dans ses épreuves, accourut à son chevet ; mais il était mort quand il arriva. Saint Éloi est le patron des orfèvres, et par extension, des forgerons, métallurgistes, quincailliers, serruriers. protecteur des chevaux et à ce titre des cultivateurs, charretiers, mécaniciens et garagistes. Patron des cultivateurs et de ceux qui travaillent les métaux (métallurgie, orfèvrerie).

 

Saint ERKEMBODE

 

Evêque, fête le 12 avril.

Confesseur et évêque de Thérouanne. (720-742). Nous connaissons son existence, mais peu de choses précises sur ce qu'il fit dans sa jeunesse et dans son épiscopat. Ceux qui parlent de lui sont plus des hagiographes que des biographes.

ERKEMBODE est un surnom qui signifie " Envoyé Sarcophage. Saint imploré pour les enfants Saint Erkembolde  
Sarcophage. Saint imploré pour les enfants
Sarcophage. Saint imploré pour les enfants
reconnu " ou messager". C'est devenu un nom propre. Erkembode nous viendrait d'Irlande. Moine et abbé de Sithiu (Saint-Omer), il deviendra évêque de Thérouanne.
Le diocèse du Thérouanne était très étendu: il allait de la Belgique (Ypres) à la Vallée de la Somme. Saint Erkembode l'a parcouru à pied en tous sens. Son but était d'acheter quelques terres afin de les donner à de pauvres personnes. Quand il est mort en 742,  il était presque totalement paralysé. Il fut

enseveli dans l'église de Saint-Omer.

A l'intérieur de la cathédrale, de Saint-Omer, on peut voir le sarcophage de Saint Erkembode. La tombe se trouvait au centre de la première église. Elle est maintenant près du chœur. Beaucoup s'étonnent d'y voir des chaussures d'enfant. En voici une explication: après la mort d'Erkembode, quelques pèlerins sont venus de partout afin de prier près de cette tombe. Ils pensaient probablement que: "il a beaucoup marché  pour nous, maintenant c'est à nous de marcher vers lui". Ces pèlerins ont laissé leurs chaussures inutiles sur la tombe, comme "un ex-voto" afin de symboliser leur longue marche. On prête au saint le pouvoir de guérir des malformations de pied chez les enfants en particulier, et les maladies des os en général. Cette croyance est  resté vive jusqu'à aujourd'hui, puisqu'on retrouve encore à proximité du cercueil de pierre des chaussures d'enfant, déposées par les parents en remerciement pour la guérison de leur enfant... en signe de confiance, ou comme demande de protection.

 

SAINTE GODELEINE

 

Sainte Godeleine Sainte Godeleine  Vierge et martyre, fête le 6 Juillet à Wierre-Effroy (Pas-de-Calais)

Godeleine ou Godelive (même construction que Théophile, aimé de Dieu), est fêtée dans le diocèse d'Arras le 6 juillet, à Wierre-Efffroy, mais aussi en Belgique (diocèse de Tournai-Noyon, à l'époque). On trouve une vie détaillée dans "Les petits bollandistes", Vie des saints, tome 8, Paris Bloud et Barral, 1878, p. 82 à 94, mais c'est une écriture dans le style hagiographique d'autrefois.


Née vers 1049, de Hemrid, seigneur de Wierre-Effroy (Boulonnais), et de Ogine, d'éducation trés pieuse et dévouée aux pauvres, elle est mariée avec Bertolf, de Ghistelles. Il ne semble pas que ce fut un mariage heureux, en raison d'une hostilité de type raciste de la part de sa belle-mère (conflit entre les gens du Nord et du Sud, les uns héritiers blond ou roux à la peau blanche, les autres, chevelure brune et de peau plus colorée). Elle traitait sa bru de "corneille" et lui fit subir de nombreux sévices La légende détaille les souffrances et brimades que lui font subir son mari et sa belle-mère. Après une fausse tentative de réconciliation, son mari la fait exécuter par deux valets au château. Elle décède dans la nuit du 6 au 7 juillet 1070. Bertolf se remariera. Du second mariage naitra une fille aveugle. Elle sera guérie par un miracle de la sainte. Le mari se convertit et se fait religieux.

 

chapelle Ste Godeleine Wierre-Effroy Ste Godeleine  
chapelle Ste Godeleine
chapelle Ste Godeleine
Les femmes maltraitées, dit le récit, peuvent trouver en elle un bel exemple à imiter, et sujet de consolation, puisque Godeleine, après sa mort transforma les mœurs de son mari... Les peintres tiennent sainte Godeleine pour vierge, puisqu'ils la représentent avec deux couronnes: celle de la virginité et celle du martyre; on la peint aussi avec une corde, mais préférablement avec un linge tordu ou une écharpe autour du cou; l'épargne qu'elle faisait sur sa maigre portion. Pendant sa réclusion peut être rappelée par un morceau de pain qu'elle donne aux pauvres. Une fête et procession patronale a lieu à Wierre-Effroy le dimanche de juillet proche du 6 juillet

 

 

SAINT FOLQUIN

 

Évêque, 15 décembre

Évêque de Thérouanne en 817, Folquin exerça particulièrement sa charité lorsque les Normands commencèrent à tout dévaster en Morinie et en Flandre. Il mourut au cours d'une visite de son diocèse au village d'Esquelbecq ( Nord), le 14 décembre 855. Il est enterré aux côtés de Saint Omer.

 

SAINTS FUSCIEN, VICTORIC ET GENTIEN

 

Martyrs, fête le11 décembre

Victoric et Fuscien évangélisèrent Thérouanne et la Morinie. Ils auraient été martyrisés ainsi que Gentien, leur hôte, à une date incertaine à la fin du 3ème siècle ou au début du 4ème siècle. Victoric et Fuscien se rendaient à Amiens pour rencontrer saint Quentin, quand un vieillard, Gentien leur apprit qu'il venait d'être martyrisé. Il les reçut chez lui.. Arrêté,,on lui trancha la tête. Victoric et Fuscien furent lourdement enchaînés et torturés avant d'être décapités.

 

 SAINT GÉRY

 

Évêque, fête le 12 août

Saint Géry naquit à Yvois, aujourd'hui Carignan dans les Ardennes, de parents chrétiens et romains.
Il était diacre de Trèves quand il fut élu évêque de Cambrai-Arras par le clergé et le peuple de Cambrai, entre 584 et 590. Le souci des prisonniers, des captifs de guerre et des esclaves fut l'une de ses caractéristiques. Son activité missionnaire le conduisit dans tout son vaste diocèse où de nombreux lieux de culte gardent toujours son souvenir. Il courut un jour juqu’à Chelles afin de calmer le roi Lothaire qui s’apprêtait à châtier durement ses diocésains, trop lents à payer l’impôt. Saint Géry occupa le siège épiscopal de Cambrai-Arras pendant trente-neuf ans. Sa mort se place un 11 août, vers 625. On l'ensevelit dans la basilique de Saint-Médard sur le Mont des Bœufs, qu'il avait construite à l'endroit d'où il avait jadis délogé une idole.

 

SAINT HADULPHE

 

Évêque, fête le 19 mai

Hadulphe ou Adolphe, d'abord moine de Saint-Vaast, devint évêque de Cambrai-Arras en 711. Il mourut en 728.

 

SAINT HUMFROY

 

Évêque, fête le 8 mars

Né sur les bords de la Meuse, Humfroy entra tout jeune au monastère de Prum, au diocèse de Trèves. A la mort de Folquin, il fut élu évêque de Thérouanne en 856. Il mourut le 8 mars 871.

 

SAINTE  IDE

 

Fête le 13 avril. 

Née en 1040, morte à Boulogne (Pas-de-Calais) le 13 avril 1113, fille de Godefroy, Basse-Lotharingie (Lorraine), Ide épousa à 17 ans Eustache II, comte de Boulogne. Leurs immenses possessions s'étendaient, en passant par les Ardennes, le Tournaisis et le Pas-de-Calais, du Luxembourg à l'Atlantique. Très pieuse, elle reçut les conseils de saint Anselme .qui lui rendait visite à Boulogne et lui écrivait des lettres spirituelles qu'on possède encore Elle eut deux fils et un gendre qui ont marqué dans l'histoire.

Ses fils, Godefroy de Bouillon (1100) et Baudouin 1er (1118) prirent une part glorieuse à la première croisade et furent les premiers souverains du royaume franc de Jérusalem (1099-1187). Son gendre fut Henri IV, empereur d'Allemagne, dont le nom reste lié à la « querelle des Investitures ». Vaincu, il alla implorer et obtint le pardon de Grégoire VII à Canossa (1077) ; redevenu plus fort, il rouvrit les hostilités, s'empara de Rome et envoya le pape mourir en exil(1085).. Ide fut généreuse envers les pauvres, soucieuse de la beauté de la maison de Dieu.

Elle priait tellement bien que le chroniqueur Guillaume de Tyr attribuait pour bonne part à ses prières le succès de la 1ère croisade. Elle dota richement les anciennes abbayes de Saint Bertin, de Bouillon et d’Afflinghem,  situés dans ses états. Elle en fonda trois nouvelles, Saint Wulmer, à Boulogne, Waast à Vasconvilliers et ND de la Capelle, près de Calais. Ce fut à Wast qu’on l’enterre, et qu’elle commença bientôt, dit-on, à opérer des miracles.

 

BIENHEUREUX JEAN-CHARLES CARON, 
GUILLAUME LECLERCQ ET LEURS COMPAGNONS, martyrs

 

Martyrs, fête le 2 septembre.

L'Église de France célèbre le 2 septembre le martyre de 191 évêques, prêtres et laïcs, victimes de la Révolution et massacrés en haine de la foi dans les prisons de Paris les 2 et 3 septembre 1792. Parmi eux se trouvaient Jean-Charles Caron, originaire d'Auchel, alors curé de Collégien au diocèse de Meaux, et Guillaume-Nicolas Leclercq, originaire de Boulogne, entré chez les Frères des Ecoles Chrétiennes où il avait reçu le nom de Frère Salomon. Ils furent béatifiés par Pie XI en 1926.

 

SAINT JOSSE

 

 

 

Statue st Josse Statue st Josse   pèlerin et ermite fête le 13 décembre

Josse est le fils de Juthaël qui régna sur le Domnonée correspondant au département des Côtes d'Armor. Josse contemporain du roi mérovingien Dagobert, vécut au VII es en Bretagne, puis en Picardie, plus précisément  en Ponthieu. Quand le roi Juthaël décède, son fils aîné Judicaël lui succède. Mais pour des raisons politiques, il cède son trône à son frère Josse, qui à son tour y renonce. Josse mène alors la vie d’un moine breton, jusqu’au jour où il se joint à un groupe de pèlerins en partance pour Rome.

 

Dans sa pérégrination, survint un intermède dans la vie monastique de Josse. Arrivé en Picardie, il devient  chapelain d’HAYMON, Duc du Ponthieu. Repris par sa vocation d’ascétisme, Josse s’installe à Brahic  dans un ermitage à proximité de l’Authie avec des disciples. Ils y vivaient en bonne intelligence avec la nature sauvage et la population environnante. Josse contribua à réduire les méfaits d’une famine en partageant et donnant

tout son pain jusqu'à l'arrivée providentielle de bateaux remplis de nourriture par le fleuve.

 

Harcelé par les mauvais esprits, Josse s'implante dans un nouvel ermitage sur les bords de la Canche à Runiac et y vit en ermite. Encore assailli par le "malin" Josse se déplace à la pointe d'un plateau boisé au pied duquel se profilait  le rivage, devenu depuis Saint-Josse/s/mer. C'est là qu'il fonde une communauté monastique, prémices de la future abbaye, disparue après la révolution. Josse entreprend alors, un pèlerinage à Rome de sorte qu’il est fréquemment représenté avec un bâton de pèlerin et des reliques. Après son retour, Josse ne quitte plus ce lieu, il y décède le 13 décembre (669?). Son culte au cours des siècles se répandit dans l'Europe du nord-est.

De nombreux miracles lui sont attribués, entre autres, la guérison d’une jeune fille aveugle à Bavemont près d’Airon Saint-Vaast et l’apparition d’une main sortie d’une nuée alors que saint Josse célébrait la  messe en son église construite à son retour de Rome.

Ses reliques sont conservées dans l'église de Saint-Josse/s/mer et tous les ans un pèlerinage a lieu le mardi de Pentecôte avec transfère de la châsse du saint ermite de l'église de St-Josse/s/mer à la chapelle de Bavémont.

 

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SAINT KILIEN

 

Martyr, fête le 8 juillet.

D'origine irlandaise, il résolut d'évangéliser la Bavière, encore païenne. Il prêche d'abord en Thuringe et en Franconie, puis parvint à Wurtzbourg. Le duc Guzbert lui réserva le meilleur accueil. Pour son baptême il fallait régulariser sa situation matrimoniale. Kilien se rendit à Rome pour plaider la séparation du couple illégitime. L'épouse qui ne voulait quitter le duc résolut à faire disparaître Kilien lors d'un voyage du duc. Elle fit enterrer Kilien et ses collaborateurs avec tous leurs ornements et objets du culte... A son retour le duc crut que Kilien avait définitivement quitté le pays. Le pays sera évangélisé 50 ans plus tard par Boniface.

 

SAINT LÉGER

 

Évêque et martyr, fête le 3 octobre

Né vers 616, mort près de Lucheux vers 679. De noble famille franque, Léger fut élevé à la Cour de Burgondie. Ordonné prêtre, il fut archidiacre de Dido, son oncle, évêque de Poitiers. Vers 663, il devint évêque d'Autun. Il rétablit l'ordre et la paix dans son diocèse. Défenseur des usages et privilèges de Burgondie, il fut en butte à la haine d'Ébroïn, maire du palais de Neustrie. Ce dernier le fit assassiner, après l' avoir fait torturer. Le drame eut lieu un 3 octobre vers 679-680. Ses malheurs lui vinrent de ce qu'étant incorruptible, il crut devoir contrecarrer la politique et l'ambition d'Ébroïn, maire du palais de Neustrie.

Lorsqu'elle devint reine, Bathilde veuve et régente du royaume (657) en avait fait son conseiller. En 663,elle le nomma évêque d'Autun (Saône-et-Loire).  Il se montra bon évêque, cherchant à réformer les mœurs et la discipline dans le clergé et chez les moines. Mais il était en en même temps partisan convaincu de l'autonomie du royaume de Bourgogne. Le maire du palais de Neustrie, Ébroïn, tentait d'imposer à la Bourgogne le roi Thierry III; ils furent l'un et l'autre vaincus par le roi d'Austrasie, Childéric II. Ébroïn fut enfermé à l'abbaye de Luxeuil, Thierry dans celle de Saint-Denis. Bien que du côté des vainqueurs, Léger tomba en disgrâce et fut expédié, lui aussi, à Luxeuil. Tant que dura la régence (657-669), Ebroïn fut tenu à l'écart, obligé de ronger son frein. Il prit sa revanche dès que Clotaire II, fils aîné de Bathilde, devenu majeur, monta sur le trône (669). L'évêque fut alors renvoyé dans son évêché, et la reine mise pour toujours au couvent.

Childéric II, succéda à son frère Clotaire, mort en 673. Il rappela Léger et expédia Ébroïn à l'abbaye de Luxeuil. Childéric ne put toutefois supporter longtemps celui qui voulait l'arracher à son ivrognerie et à ses débauches. Un jour qu'il était saoul, il tenta de le tuer; une fois dessoûlé, il l'envoya rejoindre Ébroïn dans sa retraite. Tous deux quittèrent Luxeuil quand Thierry III, le troisième fils de Bathilde, remplaça Childéric assassiné (675). Ce fut alors qu'Ébroïn assouvit sa vengeance.

En août 676, il fit assiéger Autun où Léger s'était retranché. L'évêque se rendit pour éviter à son troupeau les horreurs de la faim. Après lui avoir fait arracher la langue et brûler les yeux, Ébroïn l'enferma dans un couvent de religieuses à Fécamp. Puis il réunit un synode à Villeroy (Yonne) où Léger fut déclaré « prêtre indigne » et condamné à mort. On le décapita dans une forêt, soit à Sus-saint-Léger,  au lieu dit Sarcin, près de Lucheux, soit à Léger-les-Croisilles

Cependant lorsque, quelques mois plus tard en 683, Ébroïn fut à son tour assassiné, un autre synode se tint où, cette fois, les évêques décernèrent à Léger la couronne du martyre, bien que les motifs de sa mort aient été surtout politiques. Le culte de saint Léger fut très populaire  

 

 

LA BIENHEUREUSE MARIE-MADELEINE FONTAINE 
ET SES COMPAGNES

 

Vierges et martyres, fête le 26 juin.

Marie-Madeleine Fontaine, Marie-Françoise Lanel, Thérèse Fantou et Jeanne Gérard, filles de la Charité, se dévouaient à Arras au soin des pauvres et des malades. Arrêtées sous la Terreur en 1794, elles refusèrent de prêter le serment de liberté-égalité exigé par la Convention. Conduites à Cambrai, elles y furent guillotinées le 26 juin 1794. Elles ont été béatifiées par Benoît XV en 1920.

 

SAINT MARTIN 

 

Évêque, fête le 11 novembre

Saint Martin que les Églises d'Orient appellent aussi saint Martin le Miséricordieux, a vécu au IV° siècle. Il était considéré presque à l’égal des premiers apôtres. Il est né vers 316 en Pannonie, l'actuelle Hongrie, sur les frontières de l'empire romain où son père est en garnison. A 15 ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s'enrôler dans l'armée. Il est muté en Gaule et c'est là, qu'à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant. Il tranche d’un coup d’épée sa tunique pour lui en donner la moitié ( le coût d’une tunique était payée moitié par l’empire, moitié par le soldat). La nuit suivante, il voit en rêve le Christ avec son manteau sur les épaules et l’étendit qui disait à son Père : »j’avais froid, mais le catéchumène Martin m’a réchauffé » en disant à qui il donne son manteau et dont il apprend durant la nuit que c'est le Christ qui lui a fait cette demande. Le catéchumène qui hésitait à devenir chrétien, s'y décide enfin. Il quitte l'armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C'est là qu'en 371, il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque, . Mais l'ancien soldat devenu chrétien ne s'enfermera pas dans sa cité. Il n’y avait pas alors de chrétiens en dehors des villes. Martin évangélisera les campagnes, en Touraine, en Beauce, dans le Berry, l’Anjou, au Luxembourg et ailleurs. Entre deux missions, il résidait au monastère de Marmoutier. C’était sa pépinière de collaborateurs, de missionnaires, de curés. Avec ses moines, il allait, priant, prêchant, convertissant les familles, les villages (pagi), des peuplades entières, renversant les temples et les idoles, élevant à la place monastères et églises, laissant partout des prêtres pour continuer son œuvre. Il mourra d’épuisement, à Candes, sur les bords de Loire, en disant cette parole :"Seigneur, s'il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur.". 3600 églises françaises lui sont dédiées ;  485 localités et bourgades portent son nom . Il est le patron des soldats, cavaliers et des tailleurs. 

 

SAINT OMER

 

Évêque, fête le 9 septembre (Omer, ou Audomrus ou Audemer)

Né à Orval, près de Coutances, Omer était moine à Luxeuil. A la demande du roi Dagobert vers 637, il fut chargé d'évangéliser la Morinie retournée au paganisme. Nommé évêque de Thérouanne, il fonda une abbaye à Sithiu (aujourd’hui Saint-Omer). Il se dépensa pendant trente ans au soin de son troupeau; au rachat des prisonniers et au soulagement des pauvres.  Une charte datée de 663 montre qu’il perdit la vue dans les dernières années de sa vie ; elle porte l’inscription : »j’ai fait cet acte, moi, Omer, étant aveugle. On m’a tenu la main pour signer. » A ceux qui voulaient prier ou faire prier pour sa guérison, il disait : « ne prenez point souci de mes yeux, Dieu s’en occupe ; il sait mieux que vous et moi ce qui me convient ». Il mourut à Wavrans-sur-l'Aa vers 670 au cous d'une visite pastorale et fut enterré, comme il l’avait demandé, à l’abbaye de Sithiu (Saint-Omer). Il a donné son nom à la ville de saint-Omer. Retrouvez le site de la cathédrale de Saint Omer 

 

 

PIERRE DE CANTERBURY

 

Lepape Grégoire, élu en 590 met en oeuvre le projet d'évangélisation de l'Angleterre. En 597, Il envoie 40 moines sous la directive des abbés Augustin et Pierre.Ils sont accueillis avec méfiance et honneur tout à la fois par Ethelbert, roi du Kent, d'origine saxone. 

Pierre est élu abbé du monastère fondé par Ethelbert le roi, et Augustin, l'évêque. En 608, il est choisi pour mener une ambassade de France. Une tempête emporte le navire qui sombre corps ete bien devant le village d'Ambleteuse. Pendant plus de dix siècles, son culte se continue, les reliques vénérées, un pèlerinage établi auprès de la fontaine d'Ambleteuse, à l'endroit où l'on avait inhumé Pierre de Canterbury. 

L'abbé Hamy, curé d'Ambleteuse de 1845 à 1854 élève une chapelle, après la redécouverte des restes cachés pendant la Révolution française en 1793. L'abbé Joncquel rédige une notice hagiographique, dans laquelle il exhorte les marins et les anglais.

 

Une croix de grés celtique, devant la plage d'Hardelot, évoque la traversée ds moines au 6ème siècle

 

SAINT QUENTIN

 

SAINT SAULVE

 

Évêque, fête le 29 octobre

 

Évêque d'Amiens, à la fin du VIe siècle, saint Saulve fit construire la première cathédrale de la ville. Son corps fut transporté à Montreuil, dans notre diocèse, où il est toujours vénéré.

 

SAINT SYLVIN

 

Évêque, fête le 15 février

Saint Sylvin naquit dans la région de Toulouse. Il passa une partie de sa jeunesse à la cours des rois Childéric et Thierry III. Sur le point de se marier, il quitte subitement la cour pour vivre au désert. Après un pèlerinage à Rome, il est consacré évêque. Il évangélisa la région des Morins. Il mourut à Auchy-Ies-Hesdin le 15 février 717.

 

SAINT VAAST

 

Évêque, fête le 6 février. (Vaast, ou Gaston ou Vedast). Patron principal du diocèse d'Arras.

 

vaast2r vaast2r  Originaire du Périgord, Vaast (ou Gaston) appartenait au clergé de Toul lorsqu'il se vit confier la charge de préparer Clovis au baptême. On raconte que, passant par Toul après sa victoire à Tolbiac, Clovis se serait enquit d'un prêtre capable de l'instruire rapidement des vérités de la foi. C'était la réalisation du vœu qu'il avait fait de se convertir au Dieu de Clotilde, son épouse,  s'il gagnait la bataille.  Vaast l'accompagna à Reims et le prépara au baptême. Saint Rémi ayant eu l'occasion d'apprécier le catéchiste du roi, lui conféra l'épiscopat et l' envoya aux Églises d'Arras et de Cambrai dévastées par les invasions. 

Près de l'abbaye trappistine de Belval dans la région de Saint-Pol-sur-Ternoise, à l'entrée de l'église de Troisvaux, un bas relief représente un évêque avec, à ses pieds, un ours bien docile. Il s'agit d'une légende magnifique qui résume sous forme imagée et symbolique une réalité importante: la croix qui fait reculer et adoucir le barbare. Nous sommes en l'an 500, il y a quelques mois, à Noël 499, Clovis, roi des francs a été baptisé à Reims. Vaast moine retiré dans la région de Toul avait été choisi par le roi pour lui expliquer la religion chrétienne dans laquelle il a décidé d'entrer. Il est nommé évêque d'Arras. Autrefois la région a été évangélisée, maintenant l'église est abandonnée des hommes, elle est envahie par les animaux.  Bapteme de Clovis Bapteme de Clovis  Vaast rencontre un ours dans les ruines ; il commande à cet animal de ne pas lui faire de mal, et de bien vouloir laisser la place aux croyants . A Arras, comme en Champagne, le nouvel évêque guérit aveugles et boiteux. Il apporte l'espérance chrétienne à toute une population qui devient capable de voir la vérité et de marcher dans la foi. En quarante ans de présence Vaast évangélise son diocèse. Il meurt le 6 février 539. Saint Vaast est le patron de l'Église qui est à d'Arras. 73 églises, comme celle de Troisvaux portent son nom. Le 6 février est jour de fête pour tous ceux et celles qui participent à porter l'Évangile du Christ aux quatre coins du diocèse. 

 

SAINT VICTRICE

 

Évêque, fête le 7 août

 

Saint Victrice, né probablement dans la région de l'Escaut, embrassa d'abord la carrière des armes; il la quitta pour suivre le Christ. Il évangélisa la région des Morins et celle des Nerviens. Évêque de Rouen, vers 386, il mourut vers 407.

 

SAINT VINDICIEN

 

Évêque, fête le 11 mars.

 

Né à Bullecourt-en-Artois, Vindicien fut élevé par les soins de saint Éloi, évêque de Noyon. Admis dans le clergé d’Arras par saint Aubert, évêque de Cambrai-Arras, il lui succéda à la charge épiscopale. Il mourut vers 712 et son corps fut inhumé au monastère du Mont-Saint-Eloi.

SAINT VULGAN

 

Fête le 2 novembre.

Vulgan, anglais de naissance, envoyé en Gaule, accoste dans la région de Wissant. Il évangélise les environs de Boulogne et de Thérouanne. Il se serait ensuite fait ermite près de l'abbaye Saint Waast d'Arras

 

SAINT WANDRILLE

 

Fête le 22 juillet 

 

Né près de Verdun vers 600. Wandrille fut page à la cour de Clotaire II. Marié, ,il quittera son épouse pour devenir moine. Il a beaucoup voyagé en France, Italie Suisse. Comme il traversait la Normandie, il fut retenu par saint Ouen. Wandrille fonda à Fontenelle, dans la forêt de Jumiège, une abbaye dont il fut le premier abbé, et qui portera par la suite son nom. Il meurt le 22 juillet 668.

 

SAINT WINNOC

 

Fête le 6 novembre

 

Avec ses compatriotes bretons, il était venu se placer sous la direction spirituelle de saint Bertin, abbé de Sithiu (Saint-Omer). A leur intention, Bertin fonda une abbaye non loin de Sithiu, à Wormhoudt. Winnoc y fut chargé de moudre le blé pour la communauté. La légende veut que fort âgé, un ange l'ait aidé à tourner la meule. Ainsi les meuniers en firent leur saint patron. .

 

 SAINT WULMER 

 

Abbé, fête le 20 juillet.

 

Saint Wumer est né dans la région de Boulogne/Mer. Il devient moine à l’abbaye de Hautmont en Hainaut. Il fonde l’abbaye de Samer pour les hommes, et celle de Wierre-au-Bois, pour les femmes. Il est mort vers 700.

 

 

Quentin est le fils d'un sénateur romain, (cinquième enfant, si l'on en croit son nom) serait venu en Gaule avec saint Lucien, futur évêque de Beauvais, en mission d'évangélisation. Etabli à Amiens il est décapité à Augusta Veromandum, capitale du Vermandois, qui deviendra Saint-Quentin. Il est fêté le 31 octobre.